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18/04/2025
Mais qu'est-ce que je suis venu faire dans cette galère ? Le casting était alléchant avec le toujours très bon Benjamin Lavernhe accompagné de Léa Drucker, Melha Bedia amenant son classique rôle d'éléphant dans un magasin de porcelaine avec enthousiasme. L'histoire ? Le résumé ci-dessus laissait de la place au mystère avec ce "coupable innocent" dont on ignorait la pseudo faute.

Accusé d'avoir violé quelqu'un ? Il fallait être sacrément sûr de son coup pour se dire que ce ressort avait quelque chose de comique mais, pourquoi pas. Le film est parsemé de moments "didactiques" dans lequel on rappelle des vérités trop souvent oubliées. Le nombre de femmes agressées sexuellement dan leur vie / le nombre de plaintes non reçues / le nombre de condamnation / le nombre de fausses plaintes... tout cela est énoncé via un policier qui est catalogué comme l'enquiquiner du service ce qui n'aide pas à faire infuser ces idées ni à les prendre à bras le corps pour voir ce qui se passe derrière ces mots.

Une agression sexuelle peut détruire la vie de quelqu'un ? Évidemment mais une fausse accusation aussi ! Du coup, rire de cela demandait une sacrée dose de finesse et c'est tout le contraire ici. J'aime pourtant l'humour noir mais le malaise ressenti fasse à ce qui défile à l'écran est plutôt à chercher du côté de la conscience des scénaristes sur ce qu'ils racontent : c'est souvent niais, caricatural au possible sans pour autant en profiter pour pousser un message subtil.

Non, vraiment, il n'y a pas grand-chose qui marche si ce n'est Melha Bedia qui va à fond dans son rôle et sauve le film. Après "Aimons-nous vivants", la comédie française à bien du mal en ce mois d'avril 2025 :-/
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